LA COMPAGNIE DES GLACES
La Compagnie des Glaces
   
EDITION ORIGINALE
Fleuve Noir, Anticipation, n° 997 (1980)
 
REEDITIONS
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Edito-Service, Anticipation (1986)
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Fleuve Noir, La Compagnie des Glaces, n° 1 (1988)
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Fleuve Noir, Anticipation, n° 997 (1985)
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in La Compagnie des Glaces – 1. Fleuve Noir, La Compagnie des Glaces – l’ntégrale (1997)
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in La Compagnie des Glaces - Tomes 1 & 2. French Pulp, Anticipation (2016)
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AZ éditions, La Compagnie des Glaces (2022)

Cela fait deux cent cinquante ans que la Terre est plongée dans une ère glaciaire après l’explosion de la Lune. La survie de l’espèce humaine est assurée par de grandes compagnies ferroviaires qui se partagent le globe. Des villes mobiles se déplacent sur de nombreux rails et sont recouverts d’un dôme pour se protéger du froid.

Les Hommes Roux, ou Hommes du Froid, vivent nus ou presque, et supportent des températures effrayantes, en dessous de zéro. Ils habitent en permanence sur les dômes des villes, passant leur vie à les nettoyer en échange de nourriture et de pacotille.

À Grand Star Station, la capitale de la Compagnie, le glaciologue Lien Rag demande au lieutenant Skoll, de la Sécurité, la permission d’obtenir un véhicule à vapeur pour se rendre sur le site de Bia où la glace s’accumule mais il lui faut attendre. Il est convié à une réception chez le gouverneur de la 17e Province, Sadon. La fille de ce dernier, Floa, s'est entichée de lui. Elle l’emmène dans un endroit à l’écart où vit une bande de marginaux. Plus tard, en rentrant dans son wagon, Lien croise une fille nue, Yeuse, une danseuse du cabaret Miki.

Un loco-vapeur est finalement attribué à Lien Rag. Lui et ses collègues partent. Tandis qu’ils effectuent leur travail, ils relèvent le passage d'un convoi de près d'un kilomètre de long. Il s’agit d’une ville entière, F-Station, déplacée pour sédition. Après trois jours sur le site de Bia, de nombreux loups apparaissent et les entourent. Ils relèvent le passage de deux énormes convois.

Quand ils repartent, ils sont arrêtés par un torpilleur de la Compagnie. Lien Rag est accusé de trafic de bons de combustible par le commandant Vicra puis jeté en cellule. Il est torturé par des agents de la Sécurité pour qu’il dénonce Floa Sadon qu’il accuse de bestialité et de prévarication. Il est finalement libéré car Floa Sadon est intervenue auprès de son père pour le libérer.

Ils repartent vers le site de Bia. Ils retrouvent le loco-vapeur mais tous les collègues de Lien Rag sont morts de froid. Ils trouvent une crevasse avec une partie de F-Station dedans, que les Roux sont en train de piller. Lien Rag rencontre un religieux, Frère Pierre des Missions néo-catholiques. Malgré l’évidence, il affirme que ce sont de vieux trains.

Ils rentrent à River Station, la capitale de la 17e Province. Lien Rag vit ensuite dans le palais du gouverneur et doit épouser Floa. Lors d’une réception, il rencontre Harl Mern, gardien d’un zoo itinérant et qui s’intéresse particulièrement aux Roux. Lien Rag a l’impression que les Roux représentent un secret encombrant pour la Compagnie.

Harl Mern parle des notes qu’avait laissées Libiczn, auteur d’un livre sur les Roux. Lien Rag apprend que Libiczn a terminé sa vie dans la ville de Fionie, la ville qui deviendra F-Station.

Lien Rag et Yeuse partent ensemble pour le site de Bia. Il se rend près de la crevasse où le convoi a été englouti mais elle a été bouchée.

Lien Rag part seul à la recherche du reste de F-Station et remonte vers le nord. Il arrive dans une zone de guerre. Il retrouve le lieutenant Skoll de la Sécurité qui lui révèle être un métis de Roux. Skoll l’informe que Libiczn a fait don de ses manuscrits à la bibliothèque de Fionie qui est au fond de la crevasse, mais il y en a d’autres à F-Station. Ils partent ensemble pour F-Station, continuant leur route avec un traîneau à chiens. Ils apprennent qu’un dénommé Oun Fouge, un généticien mort une centaine d’années auparavant, aurait créé les Roux.

Ils repartent. Lien Rag veut aller à Grand Star Station pour rejoindre les gens qui luttent clandestinement contre la Compagnie et faire imprimer le livre d'Oun Fouge, La Voie Oblique.



© Michel Vannereux